4:Contribution de Viviane

Publié le par NatC

Aujourd'hui je publie la contribution de Viviane que j'accueille ici avec grand plaisir, celle de mon ami Le Ménestrel et puis l'étonnant JC...
Leurs textes sont de vrais bijoux! N'hésitez pas à mettre vos commentaires...merci pour eux.
Pour la consigne de la semaine retournez dans la catégorie "déclencheurs",colonne de gauche.
 Vingt et deux  sur son baton d'or
Vêtu de peu s'éloigne
Vers l'absence.
Vingt et deux ne veut pas de la Cité des hommes
Vains palais d'artifices, somptueuses marches
Vénéneuses présences.
Vingt et deux ne sait pas ces fausses
Valeurs grimaçantes , insultes pacotilles au
Véritable avoir.
Voilier d'une mer mue de sage ignorance
Vacuité sublime son âme danse
Vivante et lucide.
Vibration du blanc au bout de son baton
Vocalise du silence et du non-nécéssaire
Vois-le creuser le vent, la nuit, la terre....
Vingt et deux serait- il le fou de la cité?
Va-t-il au pur hasard des croix sur les sentiers
Vagabond? Non...
Voyageur du seul, il tend vers ce
Vide qui l'aspire et le remplit d'Etre,
Vers l'au-delà limite de toute parole, il
Va......

Viviane


http://voyages-en-poesie.over-blog.com/

Publié dans VIVIANE

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R
Original et superbe poème!!!
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A
Vingt et deux voyage,<br /> Vingt et deux va-t-il vers vingt et trois ?<br /> ABC
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F
22 vers plein de musicalité pour le plaisir de l'esprit
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V
merci Nat, et merci à tous ceux qui ont aimé.. j'aime beaucoup les tautogrammes, il doit m'en rester quelques uns dans les cartons, à l'époque où je participais aux jeux des papous dans la tête sur france culture<br /> <br /> cadeau<br /> <br /> Délace sans délais <br /> Tes lacets, <br /> Des lassos, des lazzis te pourchassent<br /> L’antique citadelle dès l’aurore s’encrasse<br /> D’un déluge de feu et des lanceurs de sabres<br /> Délestent leur macabre<br /> Délation de métal<br /> Jusque dessus la mer<br /> <br /> D’elle au bord se prélasse<br /> L’hirondelle délicate qui va à tire d’aile<br /> Susurrer dans l’oreille de la roide haridelle<br /> Les couplets délicieux d’un délirant rondel.<br /> <br /> Des lits délictueux il te faut faire deuil<br /> C’est délit de tromper ton amant, déloyal,<br /> Délace tes lacets, infidèle, vers le seuil<br /> Tes pieds nus te délivrent, car te sera fatale<br /> <br /> L’opprobre des lascars délayant leur fureur.<br /> Dans l’ espace délabré , ils cibleront ton cœur<br /> Trop.. déluré….<br /> <br /> ...<br /> <br /> Et puis un autre<br /> <br /> Didon dina dit -on<br /> Du dos d''un dodu dindon.<br /> Du tout du tout vous dis-je.<br /> Enée deTroie, dingue de guerre<br /> L'abandonna dans sa Carthage<br /> La dodue duègne conconctait<br /> De délicats poisons ourdis<br /> Dans son alambic-jalousie.<br /> Dole, malade , alanguie<br /> Didon la dinde du nez menée<br /> Par Belinda la démagogue<br /> (Qui dominait la lente et digne)<br /> Didon un soir dine, dépitée<br /> De décoctions douces aigries.<br /> <br /> Mais les légendes ont la vie dure<br /> Plus que la vie des reines de coeur<br /> Et Belinda me direz- vous?<br /> La duègne ronde en rit encore.............
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P
Bravo Viviane, très touchant. Amicalement.
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