DE BALALINE

Publié le par NatC


Beau texte, peut-être plus triste que l'esprit des tableaux. Ces ombres se sont déjà échappées sans un regard vers notre monde, sauf une pour un dernier "au revoir'


Elles sont nées du ventre de la mer
Les femmes blanches aux yeux noirs,
Un soir de houle, un soir amer.
Elles portent le regard du désespoir
La marque du mal qui ravage
Les hommes au bout du chagrin.
Elles errent ainsi comme en cage
Maudissant leur sombre destin,
Leur vie est liée aux ténèbres
Leur corps est empêché d’aimer.
Leurs jours tissés de pensées funèbres
Les forcent à vouloir résister.
Les femmes blanches en silence
Lentement se sont mises à marcher
Gardant secrètement la violence
Qui leur permettra d’exister.
 
 
Balaline le 16 mai 2007

http://balaline.over-blog.org/

Publié dans Balaline

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A
encor un  joli texte
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P
Ah Balaline que ta poésie manque quand on ne la lit pas depuis longtemps. C'est très beau ! Gros bisous et à très vite
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L
Oui, rien à dire, c'est superbe !
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M
C'est superbe!
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M
La violence qui permet d'exister...j'aime!
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