Arthi "ses CONTRÉES INCONNUES"
Arthi, Tu nous emportes nous aussi vers les « contrées » de ce corps (inconnu) dont nous avons rêvé…..
CONFITEOR
S’il le faut en privé
Je vous réciterai mille confiteor :
Oui ! Je m’abreuve des largesses de son corps !
Vous me réprouvez ?
D’accord…et alors ?
Mais dites moi pourquoi me priver,
Et rester au-dehors
Au lieu de me gaver,
D’établir des records,
Et de parachever
Sans cesse le décor ?
Cette histoire, l’achever ?
Non, mais vous plaisantez car il faut qu’il explore
Mes terres emblavées
En gestes innovés
De son état major
Et que fier condor
Il vienne décaver
Sur mes falaises accores
Tout ce qu’il pourra y trouver.
Car quand il picore
En ma chair valvée
Des secrets madrépores,
C’est vrai que je m’en vais,
Vers d’autres contrées inconnues encore
Dont j’ai déjà rêvé.
Car c’est lui que j’adore.
Comment vous le prouver ?
Copyright © Arthémisia – mai 2007
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