CHANSON D'ARTHÉMISIA

Publié le par NatC




J'aime beaucoup la gouaille de ta chanson, chère Arthi

On m’avait prévenue
Quand on s’est connu
Que c’est le temps qui tue
L’amour ingénu.
 
Et pourtant j’ai bu
A bouche que veux tu
Les mots convenus
De ce moustachu.
 
Et pourtant j’ai bu
A bouche que veux tu
Ses mots convenus
Jusqu’à leur décrue.
 
C’beau « m’as-tu vu »
Une fois repu
M’a mise au rebu :
On s’est perdu de vue.
 
J’tais un peu déçue,
Oui, j’ai survécu !
Je ne suis pas vaincue
Mais ‘faut qu’j’évacue…
 
Il n’avait pas prévu
Qu’un individu
Bien inattendu
A moi apparût.
 
-         « Qu’elle nouvelle recrue ! »
…J’me suis retenue,
J’étais toute émue.
J’suis pas superflue.
 
C’pendant ça m’remue :
Tout suite il m’a plu.
J’n’ai pas la berlue :
On s’est reconnu.
 
J’lui ai pas déplu.
Il m’a même élue
Sans sous entendu
La Reine de ses grues !
 
M’v’là qui trotte-menu
Sur la grande rue
Mais stricto sensu
‘faut qu’j’m’déshabitue
 
De toutes ses merlus
Et autres déchus
Car ils m’exténuent
Tous ces farfelus.
 
Je me suis vendue
Pour plaire aux tordus.
On m’avait prévenue :
J’me suis perdue de vue…
 
On m’avait prévenue
Quand on s’est connu
Que c’est le temps qui tue
L’amour ingénu.
 
Copyright ©Arthémisia – juin 2007
 http://corpsetame.over-blog.com
 



Publié dans Arthémisia

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L
Des paroles, de belles paroles qui vont à merveille avec le rythme de la chanson !
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I
on ne peut s'empêcher de la fredonner. Très joli.
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A
Belle chanson de boulevard !
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