ME PETIT CHEMIN DE LILOUNETTE
Tendre promenade avec toi, Mamie, fragile et aimante,
au milieu de tes souvenirs
au milieu de tes souvenirs
Prenez mon bras mamie, le soleil point et berce ses lumières,
à travers les feuillages aux murmures frissonnants.
Les arbres majestueux encore vêtus d’élégantes parures,
parsèment de- ci de- là des feuilles alanguies,
échappées de leurs bras toutes dorées.
Tandis que les fruits des marronniers sur la terre tombés,
sont encore enrobés de leur capsule épineuse
qui baille comme une bouche gercée.
Entendez-vous le chant du coucou au lointain.
Il rompt la transparence du silence, répétitif et monotone
pareil à celui de la pendule qui balance les heures.
Nous n’irons pas jusqu’au bout du chemin. Je sens déjà vos pieds s’engourdir
et vos difficultés à marcher.
Arrêtons-nous au tournant, pour découvrir la bruyère étalée en nappe toute rose, où l’odeur de mousse fraîche
chaque fois vous incite à jeter une écharpe sur vos épaules.
Et puis nous repartirons sous la quiétude de l’air,
parmi les bruissements doux et confus de la forêt.
Je ramasserai quelques châtaignes isolées sur notre passage,
qui éclateront dans un feu de cheminée.
Est-ce à dire : l’automne est presque là !
Lilounette
http://au-fil-des-jours.over-blog.org/