LE BAL DES IDÉES d'ARTHEMISIA
Que ne suis-je une idée.... sourire
Blanches ou noires.
Oranges, étincelantes parfois !
Elles emmêlent leurs voiles, leurs satins, leurs taffetas, leurs dentelles.
Elles se caressent, se frôlent, se froissent, se plissent jusqu’au mal.
Elles partent dans un sens, et puis repartent encore. Reviennent à rebours, sautent et se cambrent. Elle tapent soudain du pied, du talon, de la pointe, et glissent furtivement sur la piste. A trois temps.
Rageusement.
Elles tournoient, spiralées, jusqu’à se confondre kaléidoscopiquement.
Elles respirent, se reposent dans un coin, observant leurs consœurs le cœur en entendement.
Elles repartent de plus belle, dans l’autre sens encore…Elles se serrent si fort. Elles redressent la tête, fières.
Mais elles pleurent parfois…
« Je serai la plus grande, la plus belle, celle que l’on remarque et que l’on n’oublie pas. Celle que l’on garde… »
Au bal des idées, quelle sera l’élue ?
J’entends un bruit de soi. C’est elle, je le sais. Elle a perdu son E.
Mais je l’aime déjà…
Au bal des idées, celle que je garde c’est Toi.
Arthemisia
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