MIROIR d'ARTHEMISIA
Miroir, mon doux miroir
Il est venu, pourtant
Hier, l’acier froid du miroir te rongeait tel le sel.
Tu maquillais ton œil tout autant que ton âme
Mais ne trompais que toi
Sur l’avenir creuser en sillons pattes d’oie
Par le temps qui s’imprime
Toujours méchamment.
Il est venu, pourtant.
Aujourd’hui, tu ne peux plus te voir
Car son image majeure a soudain pris toute place.
Elle dit chaque matin
« Va, ma belle va… »
Alors tu vas.
Bien.
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