MIROIR d'ARTHEMISIA

Publié le par juliette b.




Miroir, mon doux miroir


Il est venu, pourtant
 
 
Hier, l’acier froid du miroir te rongeait tel le sel.
Tu maquillais ton œil tout autant que ton âme
Mais ne trompais que toi
Sur l’avenir creuser en sillons pattes d’oie
Par le temps qui s’imprime
Toujours méchamment.
 
Il est venu, pourtant.
 
Aujourd’hui, tu ne peux plus te voir
Car son image majeure a soudain pris toute place.
Elle dit chaque matin
« Va, ma belle va… »
Alors tu vas.
Bien.
 
 
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Publié dans Arthémisia

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A
Il est question d'un accord retrouvé avec soi même suite à une rencontre, car l'autre, celui qui est venu, a su capter son regard et la rassurer sur sa propre  image qu'elle n'a même plus besoin de voir pour se sentir belle.ps : je vais demander à Juliette d'enlever les "s" de trop à "va"...Je lui ai envoyé mon texte sans même le relire!!!!!C'est horrible!
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L
J'aime beaucoup ton final à la fois résigné et serein avec une pointe de lassitude triste. S'accepter dans le temps, grande difficulté !
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A
@ ABC : oui, la présence amie, amante, de l'autre, ne peut qu'aider à vivre sans douleur sa propre image.
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A
Dans un miroir, voir ou ne pas voir, juste ce que l'on a envie de voir !
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