LA MER DU NORD de JC

Publié le par juliette b.



La mer ne pouvait laisser JC indifférent, je l'ai sollicité,
je crois que j'ai bien fait ....




A l’hôtel du port je me suis posé, j’ai jeté mon sac par terre et me suis étalé sur le lit.
J’ai les yeux embués d’une douce mélancolie humide, cette goutte de larme qui coule jusqu'à
La commissure de mes lèvres,
 Parfum salé d’une tristesse qui me touche au plus profond.
Mélancolique musique qui passe à la radio, souvenir brûlant et retour sur le passé.
 
Rien ne m’aide à oublier, ni le temps, ni les rencontres, ni même l’exil.
Je me sens toujours comme un étranger, perdu dans son pays.
 
Douceur de ce soir de septembre, un soleil rouge éclaire le port.
J’aime ce mois de septembre sur les mers du nord qui me donne ses belles couleurs  le soir.
Plus tard à l’heure ou la bière se transforme en or dans le fond des verres.
La nuit est étoilée et je perds mon regard dans cette immensité, j’entends une corne de brume au loin, le clapot de l’eau est là et me rassure.
 
Je ne sais pas si je vais rester ici, je vais certainement repartir  vers un ailleurs  vers un autre port, je vais voir les marins rentrer au port et partager avec eux un verre ou deux.
Parler de la mer, de ceux qu’ elle ne nous a jamais rendu, parler de nos solitudes et des marrés.
 
j’ai envie d’autres rivages, d’autres visages, d’autres vagues,
 De passer les 40ieme rugissants, de me perdre dans ce bouillon parfois bleu, ou turquoise et souvent vert foncé quand il est en colère. Et demande son du en chair humaine
 
Putain d’océan qui réclame tant de vies.tu me souris dans le noir, tu sais que je viens vers toi, tu sais que je vais te prendre à bras le corps, sans peur, tu le sais que je t’aime   quand tu te lèves  au petit matin et que tu es d’huile sans un brin de vent, ou bien quand tu fais rugir ta colère à grand renfort de vagues et de vent, je n’ai pas peur de toi, tu sais ! même si je te respecte
Je n’ai pas peur que d’une main bleue tu me prennes pour aller dire bonjour à Neptune en personne.
 
Je t’aime pour ce que tu me donne, je te déteste pour ce que tu m’as pris.
Mais ne t’inquiète pas je serai au rendez-vous, je serais là devant toi, prés a te montrer
Que je suis toujours le même, ma peau à vieilli, brûlé par le sel et le soleil.
 Mes tatouages parlent de toi tu sais, du Nord au Sud en coupant par l’Est ou l’Ouest ta rose des vents est sur ma peau .
Je te connais plus  que tu le penses .
Je suis allé au fond de toi ,
 Je suis allé voir de quoi tu étais fait,
 j’ai rencontré les créatures que tu gardes bien cachées en toi,
 j’ai même failli en crever tu sais, mais je suis toujours là devant toi
Alors si tu ne m’aimes pas c’est pas grave, j’ai de l’amour pour deux .
Je n ‘ai pas peur de toi
Mais n’oublie jamais que moi j’ai tout perdu pour toi .
Alors j’embrasse l’Hymandja  de la mer tendrement  et je me jette à l’eau
 
 JC
  



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A
Attirance et désespérance,Les pieds encore sur terreMais le cœur accrochéAu tourbillon des flots !
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A
Feu, IntuitionTerre, PerceptionAir, Pensée - IntellectEau, SentimentUne belle inspiration, joliment mis en forme pour l'un de ces quatre éléments, vitaux à l'homme. Amitié Amanieu
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A
Tu es allé au fond d'elle...Elle est au fond de toi.Cela transpire de tes mots. Bravo pour ce vécu d'amour si riche et certainement pas fini.Je t'embrasse tendrementArthi
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