LA MER DU NORD de CLAUDE
Face à la nature, à l'immensité, on voudrait dire son amour, son adoration....
Hélas, personne ne répond
(voici le message de Claude)
La quête du promeneur
Assise sur un rocher, je contemple.
Tes reflets argentés dans le rayon du soleil
Posé sur ton immense habit bleu.
Jaillissent par saccades,
Les cris des goélands,
Sous leurs chants triolets,
Je m’évade.
Mes cheveux s’envolent, j’écoute.
Le vent d’Est commence à souffler,
Chahute les navires aux voiles gonflées,
Dansent les canots soudain fragilisés.
Tu avances, lointaine et insondable,
Et creuses les falaises, éclates sur les rochers
En vain je t’interroge.
Figée sur le rocher, je sens.
Le calme plat, inquiétant,
s’étend sur les flots bruns,
Tait les mouettes rieuses,
tu t’éloignes, solitaire et mystérieuse,
je m’absente.
Seule sur cette pierre, je vois.
Les ondulations douces
De ton oscillation infinie
Emplir l’ennui du ciel gris
Occuper le vide des âmes
Je m’en vais.
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