KABIR pae ARTHEMISIA
Pour toi est le jardin des fleurs, Papa
Là où tu es
Là où tu es, personne ne va te rendre visite.
Pourtant c’est beau chez toi ; tout en Paros blanc. Il y a même des grecques.
Parfois un lapin traverse l’allée. Il s’arrête et te nargue assis sur ses fesses blanches. Je crois bien qu’il rit.
Et les taupes donnent du relief au plat pays.
Dans l’arbre, un sansonnet pépie.
Mais il fait froid. Il fait toujours froid, chez toi. Et humide.
Ca ne te va pas. Ce n’est pas toi.
Il te faut du soleil, de la Méditerranée, de l’Ouzo, et des rougets grillés.
Personne ne vient te voir. Facile de dire j’peux pas….
Regarde. Je t’ai apporté des fleurs. Ils vont dire qu’il y en a trop.
Il n’y en a jamais trop.
Ici, en toi, est le jardin des fleurs.
Je sais, ce n’est pas le pays mais je t’ai pris une bougainvillée. Rose.
Tant pis !
Voilà des pieds de thym, en petits bouquets gris…J’ai voulu de la lavande, du jasmin, des pourpiers. Il y a même un petit oranger.
Et des joubarbes bleues.
Bien sûr, il te faut un olivier. Je reviendrai.
Je reviendrai.
Voilà, c’est presque le Pirée.
T’es content, Papa, t’es content ?
Copyright © Arthémisia – mars 2009
http://corpsetame.over-blog.com/
Là où tu es, personne ne va te rendre visite.
Pourtant c’est beau chez toi ; tout en Paros blanc. Il y a même des grecques.
Parfois un lapin traverse l’allée. Il s’arrête et te nargue assis sur ses fesses blanches. Je crois bien qu’il rit.
Et les taupes donnent du relief au plat pays.
Dans l’arbre, un sansonnet pépie.
Mais il fait froid. Il fait toujours froid, chez toi. Et humide.
Ca ne te va pas. Ce n’est pas toi.
Il te faut du soleil, de la Méditerranée, de l’Ouzo, et des rougets grillés.
Personne ne vient te voir. Facile de dire j’peux pas….
Regarde. Je t’ai apporté des fleurs. Ils vont dire qu’il y en a trop.
Il n’y en a jamais trop.
Ici, en toi, est le jardin des fleurs.
Je sais, ce n’est pas le pays mais je t’ai pris une bougainvillée. Rose.
Tant pis !
Voilà des pieds de thym, en petits bouquets gris…J’ai voulu de la lavande, du jasmin, des pourpiers. Il y a même un petit oranger.
Et des joubarbes bleues.
Bien sûr, il te faut un olivier. Je reviendrai.
Je reviendrai.
Voilà, c’est presque le Pirée.
T’es content, Papa, t’es content ?
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