KABIR par GÉRARD
Très émouvant
« TU ES LE JARDIN DES FLEURS »
Je me souviens de cet éloignement à Orthez, l’année de mes 40 ans, dans une maison de repos, pour tenter d’oublier une dépression qui m’avait conduit au bord du suicide.
Nous étions quelques uns, hommes et femmes, en train de nous reconstruire après des maladies sévères ou des déboires sentimentaux.
J’étais venu te voir dans ta chambre, Solange, car tu y restais enfermée, refusant de voir qui que ce soit, corps menu martyrisé par l’anorexie.
Tu étais couchée, entourée de fleurs que tu avais disposées sur ton lit, seul rempart contre le désespoir.
Et je t’ai dit : -« tu es le jardin des fleurs »
Un sourire a lentement fleuri sur tes lèvres, éclaboussant de joie ton visage.
Et puis, tu t’es levée, frêle orchidée, et tu m’as embrassé. Tu étais revenue parmi les vivants.
Gérard
www.quoitudis.over-blog.com
« TU ES LE JARDIN DES FLEURS »
Je me souviens de cet éloignement à Orthez, l’année de mes 40 ans, dans une maison de repos, pour tenter d’oublier une dépression qui m’avait conduit au bord du suicide.
Nous étions quelques uns, hommes et femmes, en train de nous reconstruire après des maladies sévères ou des déboires sentimentaux.
J’étais venu te voir dans ta chambre, Solange, car tu y restais enfermée, refusant de voir qui que ce soit, corps menu martyrisé par l’anorexie.
Tu étais couchée, entourée de fleurs que tu avais disposées sur ton lit, seul rempart contre le désespoir.
Et je t’ai dit : -« tu es le jardin des fleurs »
Un sourire a lentement fleuri sur tes lèvres, éclaboussant de joie ton visage.
Et puis, tu t’es levée, frêle orchidée, et tu m’as embrassé. Tu étais revenue parmi les vivants.
Gérard
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