LA FÉE de CLAUDIE

Publié le par juliette b.




Naïve, je croyais que les fées étaient de purs esprits



EN ATTENDANT LES FEES

L’ombre avance doucement et entoure de ses bras translucides les rondeurs bleutées des montagnes. C’est l’heure où les fées se parent de leurs atours de fête pour descendre des cimes où elles se réfugient le jour. Très loin des humains insensibles à leur tendresse et à leur beauté.

Seuls les animaux nocturnes perçoivent leur présence et se réunissent de concert pour leur offrir une sérénade de lune.

Les grillons musiciens vibrent les cordes tendues de leurs élytres, bousculant les feux allumés des lucioles. Les coccinelles perdent leurs points de couleur pour  baliser les chemins creux.

La nature secoue sa froidure pour accueillir les demoiselles aux ailes légères. Les araignées brodent des perles scintillantes à leurs ouvrages et libèrent même… Les insectes.

Les fées se réunissent ce soir pour la rencontre annuelle avec les elfes fous d’amour. Toute la nuit, les prés résonneront de leurs voix flutées et l’herbe ivoirine se couchera sous le toucher délicat de leurs pas dansés.

Au petit matin, avant les rougeurs du soleil, elles s’enfuiront, avec l’élu de cœur en laissant du jaune et du violet aux corolles naissantes. Aux chardons resteront accrochés les fils de leurs chevelures argentées.

CLAUDIE

Publié dans participant libre

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C
<br /> Pendant cette belle nuit,  le choeur des fées et leurs danses illuminèrent le bal, et les elfes furent conquis.<br /> <br /> <br />
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A
Une nuit enchantée et enchanterresse !
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