AUBE de JULIETTE
La lune pâlit
Légère
Une brume s’élève
Des terres et des eaux
Une lumière phosphore
À l’horizon ombreux
Une opalescence
Eveille l’oiseau.
Il pépie doucement
Appelle ses frères
« Voilà la promesse
Du matin mordoré »
Il gonfle et lisse
Ses plumes endormies
S’ébroue joyeux
Lance un trille
Et s’élance vers le ciel
Pour un nouveau jour
De chants et d’ivresse
De chasse et d’amour
Juliette