L'OCÉAN DE NOS JOURS de CLAUDE
Sans douter du temps
Tu goûtes aux caprices d’enfant
Bercée par les vagues et le vent
Il faut bien que jeunesse se passe
Devant l’étendue bleue, le cœur bouillonnant
Tu vois le sens de ta vie
Quand les gouttes de pluie plissent la surface
Tu sèches tes larmes, un nouveau chant jaillit
Bien plus tard ton corps pèse sur le sable,
déchiqueté par les morsures de la vie.
La tête entre tes mains tu fixes le rivage,
les flots écumants râpent la grève sans trêve
Aux dernières lueurs du soleil couchant
La mort te prend là en silence,
Ses pas, sur le sable déroulent ton abîme
dans la nuit.
Claude
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