LABYRINTE de JULIETTE
Avance à petits pas
Dans l’ombre silencieuse,
La main glisse
Sur la rocheuse paroi
Caresse l’ aspérité
Reconnaît la mousse
Improbable
Sent goutter entre
Les doigts chercheurs
L’eau lustrale
Des oublis incertains.
Le regard cherche
Une lueur tremblée
Une promesse d’aurore
À chaque détour
De la marche ombreuse.
Elle est là, non ici….
La nuit semble épaisse
Elle colle au visage
Les doigts griffent
Et déchirent
Une étincelle enfin…
Le pas se précipite
Glisse, court
Et se perd
Dans l’espoir d’un demain
Incertain et cruel
Espérant pourtant.
Juliette