LE BANC DE PIERRE de MONI
Un banc de pierre
Comme une roche érodée où s’allonge le jour
S’accumulent les années en recherche d’amour
Depuis un si long temps on mit un banc de pierre
Pour les fils de la vie qu’on voulait éphémères
Rêves dans la mémoire s’activent toutes les nuits
Des ombres apparaissent puis des maux en soupirs
Mille peurs jusqu’à l’aurore s’envolent dans l’oubli
De tristesse altérée, l’infime doit s’engloutir
Le vague s’est échappé de l’histoire du temps
Un regard le meilleur active le vivant
Sur un tapis de feuilles, il songe à parcourir
Simulacre divin, d’élucider le dire
La durée évolue confondue dans le flou
L’émoi est tant céleste, supérieur et si doux
Moni
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