LE SILENCE de JAKLIN
Seconde après seconde,
Semaine après semaine,
Saison après saison,
Subrepticement, insensiblement
Le silence s’est installé
Entre toi et moi.
Notre complicité doucement a cessé
Le temps peu a peu l’a usée…
Nos conversations se sont essoufflées,
Les mots sont devenus soupirs,
Les soupirs se sont estompés
Jusqu’à s’évanouir…
Les sentiments se sont émoussés,
Nous nous sommes oubliés,
Le silence occupe l’espace
Le silence froid et pesant
Le silence de l’indifférence.
Jaklin