ON A OUVERT....d' AZALAîs
Ma maison est silence.
Les parois sont de verre, le seuil est de papier.
Les mots ne savent plus s’y graver une accroche
Et se brisent le front à des puits de lumière.
Ouvrir grand les fenêtres
Et laisser fuir le verbe dans l’océan des vents,
Dans les veines des pierres,
Dans les sentiers offerts des sillons des grands champs
Dans l’ombre apaisée des chênes solitaires.
Les cailloux blancs des rêves
Se perdent dans le fil d’un torrent de raison.
Découdre point par point les fils de la raison.
Laisser glisser d’un coup la robe de l’attente
Et retrouver enfin
Cette fragilité de la lisière nue,
La liberté de l’être,
La quiétude du corps,
Les nuages du cœur.
Azalaïs