TURNER d'ABC
Fallait-il que le monde brûle pour que l’homme comprenne combien ses jours sont éphémères, combien la vie est belle, combien tout ce qu’il bâtit peut s’envoler en fumée ?
Fallait-il que le monde brûle pour que l’artiste peigne sa beauté, pour que les couleurs jaillissent de la nuit, pour que nos regards s’ouvrent interloqués sur le bord d’un fossé ?
Fallait-il que le monde brûle ?
Il a brûlé, il brûle encore,
L’homme regarde puis passe sans s’arrêter…
ABC
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