de JOSÉ CÉSARIO

Publié le par juliette



Si tu ne fais qu’attendre en t’enivrant,
je ne suis pas sûre que tu parviennes avec elle à ces Contrées……
Avis de femme
Juliette


Dans ce pays

La ou je respire, il y a le soleil.
Un soleil de plomb
Il y a aussi du vert …partout omniprésent, écrasant, étouffant.
La chaleur , la moiteur, et le ventilateur écrasent les hommes et les animaux.
Je suis assis la au fond de la pulpéria a siroté un vieux rhum….la tête perdue dans
Les souvenirs et les vapeurs d’alcool….
Je brûle ce qu’il me reste d’existence à attendre ,
à Attendre cette femme qui ne vient pas,
Cet espoir qui chaque nuit me quitte, et me serre la gorge au petit matin .
Je l’a vois arriver …dans la lumière , passer ses p...... de portes et venir s’asseoir devant moi,
Je devine son sourire sous ses cheveux rebelles qui tombent devant son regard.
Elle pose ses mains sur la table et pointe un doigt sur mon verre en me demandant la même chose, je commande d’un claquement de doigts…le verre arrive elle relève ses cheveux et plante ses yeux dans le miens , le temps s’arrête




Tic tac tic tac, le temps passe mais je ne le vois pas .
La pluie redouble mais je ne l’entends pas , il fait 40°
La chaleur est lourde , humide , chargée, mais je ne bouge pas d’un pouce .
Je suis la planté , comme figé, les yeux planté dans les siens le verre collé a la patte.
Rien ne bouge , pas même le vieux ventilo qui lui aussi a suspendu son interminable vol au dessus de nos têtes .
A l’extérieur les galimperos reviennent de leurs chasses pour certains ,
De leur recherche de filons d’or pour les autres ?
Cette fièvre de l’or je l’ai eu aussi , c’est même elle qui m’a mené ici
Dans cette jungle , c’est elle qui m’envois dans des contrées bizares.
Mais aujourd’hui je m’en fout de l’or , j’ai autre chose en tête.
Je suis toujours la planté au beau milieu de ce trou,
A rêver d’elle , mon verre est vide j’en recommande un autre ,
Il est 3 heures du matin et il fait toujours 40°.
Je l’attend toujours alors je m’imagine partir
Vers d’autres contrées inconnues encore,
Dont j’ai déjà rêvé
avec ou sans elle Peut être un jours les portes s’ouvrirons sur elle.
JC

Vous pouvez retrouver ce texte sur un blog de Joan Césario alias JC http://voyageentreleslignes.over-blog.fr/

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Commenter cet article
L
je vois tout a fait les scenes...c'est tres cinématographique comme écriture...mais ne pas trop attendre...et vivre.
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B
Description fabuleuse, un retour en arrière avec Indiana Jones. C'est mon ressenti en tout cas.
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F
un air de "Lavilliers"<br /> manque juste un peu de musique<br /> en tout cas atmosphère très bien rendu<br /> ah ! ces latines, elles nous rendent fous, pauvres hommes...<br /> ;-)
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L
ABC a raison, un beau texte
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A
Pose ton verre et prend du recul peut-être la verras-tu arriver ????
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