HOMMAGE À L'OCÉAN DE JC

Publié le par NatC




Il me semblait pourtant que le tableau
de Caspard David Friedrich
représentait la montagne et effectivement
"une mer de nuages"...
Mais acceptons cette transposition
si véhémente et passionnée de JC
Juliette


A l’hôtel du port je me suis posé, j’ai jeté mon sac par terre et me suis étalé sur le lit.
J’ai les yeux embués d’une douce mélancolie humide, cette goutte de larme qui coule jusqu'à
La commissure de mes lèvres,
 Parfum salé d’une tristesse qui me touche au plus profond.
Mélancolique musique qui passe à la radio, souvenir brûlant et retour sur le passé.
 
Rien ne m’aide à oublier, ni le temps, ni les rencontres, ni même l’exil.
Je me sens toujours comme un étranger, perdu dans son pays.
 
Douceur de ce soir de septembre, un soleil rouge éclaire le port.
J’aime ce mois de septembre qui me donne ses belles couleurs  le soir.
Plus tard à l’heure où la biére se transforme en or dans le fond des verres.
La nuit est étoilée et je perds mon regard dans cette immensité, j’entends une corne de brume au loin, le clapot de l’eau est là et me rassure.
 
Je ne sais pas si je vais rester ici, je vais certainement repartir  vers un ailleurs  vers un autre port, je vais voir les marins rentrer au port et partager avec eux un verre ou deux
Parler de la mer, de ceux qu’ elle ne nous a jamais rendus, parler de nos solitudes et des marées.
 
j’ai envie d’autres rivages, d’autres visages, d’autres vagues,
De passer les 40ieme rugissants, de me perdre dans ce bouillon parfois bleu, ou turquoise et souvent vert foncé quand il est en colère. Et demande son du en chair humaine
 
Océan qui réclame tant de vies.tu me souris dans le noir, tu sais que je viens vers toi, tu sais que je vais te prendre à bras le corps, sans peur, tu le sais que je t’aime   quand tu te lève  au petit matin et que tu es d’huile sans un brin de vent, ou bien quand tu fais rugir ta colère a grand renfort de vagues et de vent, je n’ai pas peur de toi, tu sais ! même si je te respecte
J’ai pas peur seulement que d’une main bleue tu me prennes pour aller dire bonjour à Neptune en personne.
 
Je t’aime pour ce que tu me donnes, je te déteste pour ce que tu m’as pris.
Mais ne t’inquiète pas je serai au rendez-vous, je serai la devant toi, prés a te montrer
que je suis toujours le même, malgré ma peau vieilli,e brûlée par le sel et le soleil.
Mes tatouages parlent de toi tu sais, du Nord au Sud en coupant par l’Est ou l’Ouest ,ta rose des vents est sur ma peau .
Je te connais plus  que tu le penses.
Je suis allé au fond de toi ,
Je suis allé voir de quoi tu étais fait,
j’ai rencontré les créatures que tu gardes bien cachées en toi,
j’ai même failli en crever tu sais, mais je suis toujours là devant toi
Alors si tu ne m’aimes pas c’est pas grave, j’ai de l’amour pour deux .
Je n ‘ai pas peur de toi
Mais n’oublies jamais que moi j’ai tout perdu pour toi .
Alors j’embrasse l’Hymandja tendrement  et je me jette à l’eau
 
 
 
                                                                                                    JC



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L
Un très beau texte , on oublie les nuages et on se ' jette à l'eau ' pour le relire
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J
ho oui et un gros compte je t'expliquerai ça un jour .......malgrés tout c'est uen belle histoire ' enfin à mes yeux )
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C
Petit café du dimanche matin !!! bisous et bonne journée , christel
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J
il y a de ça en effet mais ce tzbleau je n'y vois pas de nuage mais une mer déchainé.....................comme quoi
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J
C'est ce que j'ai compris....et tu as un compte à régler avec l'Océan, n'est-ce pas
A
Tu t'es jeté à l'eau, pour exorciser tout ce que l'eau t'a volé..........
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