KALI par KIMELIA

Publié le par juliette b.




As-tu senti, Kimmelia, entre elle et toi se créer des liens secrets et puissants ?
Bel hommage
Juliette

Allongée sur la méridienne.
Je ne repose pas, je flotte
Dans l’air lourd du songe

Le salon s’est fait jungle
Végétation luisante, bruissante, odorante
Fleurs vénéneuses, fleurs capiteuses
Oiseaux de lumière
Fruits amarantes
Crocus nacrés

Kali la Noire
S’avance vers moi
Kali la destructrice, Kali la mort
Le temps nous désintègre
L’espace nous engloutit
La nuit recouvre tout
La nuit reprend ses droits

Un nouveau jour poindra

Kali me dit: regarde-toi

Ton mal s’en va, tu renais
Pendant ta maladie
Tes chaînes sont parties
Ton corps de femme revit
Taille souple et jambes de liane
Tes cheveux ont poussé
Regarde-toi
Telle qu’autrefois
Redevenue

Ton heure n’est pas venue
Le cycle s’achève
Un jour nouveau se lève

Prends du lion la noblesse
Du serpent la ruse
De l’éléphant la puissance

Je te rends ton ardeur
Ta légèreté
Ton insouciance, ta clairvoyance d’antan

Oublie les cauchemars
L’abîme s’est refermé

Et quand viendra
Le temps du repos

Le temps de te lover
Dans la douceur
De ma nuit éternelle

Sereine tu me suivras

Kimelia
   
http://kimelia2vis.blogs.psychologies.com/



Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
F
ça fait plusieurs fois que je relis cet écrit, je le trouve très émouvant, très prenant.
Répondre
A
C'est vrai qu'il est étrange ce joueur de flûte ! Il peut emmener la joie comme la mort . Je ne l'avais pas vu sous cet angle là ! Elle a l'air tellement heureuse la jolie dame ! Tu as bien décrit l'atmosphère étrange qui pourrait bien troubler cette scène idylique .
Répondre
A
J'aime beaucoup la magie de cette interprétation....Pour moi le (ou la) joueur de flûte tient une place importante au coeur du tableau....
Répondre
L
Comme c'est triste malgré une renaissance , trsè beau .
Répondre