KALI par KIMELIA
As-tu senti, Kimmelia, entre elle et toi se créer des liens secrets et puissants ?
Bel hommage
Juliette
Allongée sur la méridienne.
Je ne repose pas, je flotte
Dans l’air lourd du songe
Le salon s’est fait jungle
Végétation luisante, bruissante, odorante
Fleurs vénéneuses, fleurs capiteuses
Oiseaux de lumière
Fruits amarantes
Crocus nacrés
Kali la Noire
S’avance vers moi
Kali la destructrice, Kali la mort
Le temps nous désintègre
L’espace nous engloutit
La nuit recouvre tout
La nuit reprend ses droits
Un nouveau jour poindra
Kali me dit: regarde-toi
Ton mal s’en va, tu renais
Pendant ta maladie
Tes chaînes sont parties
Ton corps de femme revit
Taille souple et jambes de liane
Tes cheveux ont poussé
Regarde-toi
Telle qu’autrefois
Redevenue
Ton heure n’est pas venue
Le cycle s’achève
Un jour nouveau se lève
Prends du lion la noblesse
Du serpent la ruse
De l’éléphant la puissance
Je te rends ton ardeur
Ta légèreté
Ton insouciance, ta clairvoyance d’antan
Oublie les cauchemars
L’abîme s’est refermé
Et quand viendra
Le temps du repos
Le temps de te lover
Dans la douceur
De ma nuit éternelle
Sereine tu me suivras
Kimelia
http://kimelia2vis.blogs.psychologies.com/