LES MARDIS D'AZALAÏS
Je crois que nous voudrions tous avoir d'aussi beaux mardis, d'art, de musique et de spectacle.
Pour vous décrire mon mardi, il me faudrait de la musique : musique bondissante, tournoyante et dansante, musique farandole qui fait des cabrioles, de collines en vallons, de petits bois ombreux en plateaux horizons, musique tarentelle qui caracole avec ivresse vers sa destination. Oui, je sais, c’est étrange, mais c’est ainsi tous les mardis : toujours la même musiquette ! C’est comme un rituel, une nécessité qui me rend réceptive aux surprises offertes par cette route buissonnière !
Et puis soudain, juste après un virage, mon terminus est là, dans un joli bas fond où coule une rivière. Ici commence une autre danse, celle des mains qui modèlent l’argile ! Pas besoin de parler, quelques mots échangés et pourtant, tout se perçoit, tout se transmet ! Chacun se laisse pénétrer par la magie du lieu pour exprimer ce qui l’habite : une maternité, une tête de femme, un masque grimaçant, un Bacchus rigolard, un Bouddha extatique … Pendant ce temps, le feu ronronne, la bouilloire s’apprête à nous offrir le thé, les chats se trouvent des genoux accueillants, le chien de ses yeux d’or quémande une caresse. Bientôt, l’après midi s’achève, mais je ne suis pas triste ! Je suis remplie de ce partage, comblée par cette écoute, habitée pour longtemps par la sérénité que dégage cet endroit singulier.
Et puis, dans quelques heures, je vais trouver un autre lieu, d’autres musiques, celles qui vont me transformer en comédienne du mardi soir ! Je deviens alors de bien curieuses créatures : bigote hallucinée évadée d’un asile, exploratrice hardie en quête d’aventures, petite fille en pleurs, patronne surbookée, étrangère sans papiers, Castafiore importune … Ici aussi, l’accueil de l’autre est un moment de pur bonheur ! Ce n’est plus la terre que l’on façonne mais son moi inconnu pour l’offrir en spectacle !
Oui, vous l’avez compris, moi j’aime le mardi !
Pour vous décrire mon mardi, il me faudrait de la musique : musique bondissante, tournoyante et dansante, musique farandole qui fait des cabrioles, de collines en vallons, de petits bois ombreux en plateaux horizons, musique tarentelle qui caracole avec ivresse vers sa destination. Oui, je sais, c’est étrange, mais c’est ainsi tous les mardis : toujours la même musiquette ! C’est comme un rituel, une nécessité qui me rend réceptive aux surprises offertes par cette route buissonnière !
Et puis soudain, juste après un virage, mon terminus est là, dans un joli bas fond où coule une rivière. Ici commence une autre danse, celle des mains qui modèlent l’argile ! Pas besoin de parler, quelques mots échangés et pourtant, tout se perçoit, tout se transmet ! Chacun se laisse pénétrer par la magie du lieu pour exprimer ce qui l’habite : une maternité, une tête de femme, un masque grimaçant, un Bacchus rigolard, un Bouddha extatique … Pendant ce temps, le feu ronronne, la bouilloire s’apprête à nous offrir le thé, les chats se trouvent des genoux accueillants, le chien de ses yeux d’or quémande une caresse. Bientôt, l’après midi s’achève, mais je ne suis pas triste ! Je suis remplie de ce partage, comblée par cette écoute, habitée pour longtemps par la sérénité que dégage cet endroit singulier.
Et puis, dans quelques heures, je vais trouver un autre lieu, d’autres musiques, celles qui vont me transformer en comédienne du mardi soir ! Je deviens alors de bien curieuses créatures : bigote hallucinée évadée d’un asile, exploratrice hardie en quête d’aventures, petite fille en pleurs, patronne surbookée, étrangère sans papiers, Castafiore importune … Ici aussi, l’accueil de l’autre est un moment de pur bonheur ! Ce n’est plus la terre que l’on façonne mais son moi inconnu pour l’offrir en spectacle !
Oui, vous l’avez compris, moi j’aime le mardi !
http://margeoucreve.over-blog.com