DANS LE VERT DE L'OUBLI de BALALINE
Oui, un vide éternel, que rien ne vient combler
Je vous en prie encore
Juste une larme
N’attendez pas que je supplie
que je me traîne, que je m’écroule
que je vous répète ma complainte
ma douleur, mon crève-coeur
mon vide éternel
mon manque de lui pour toujours
Regarde-moi encore
me vois-tu seulement
qui perle la souffrance
Elle pleure sur ma peau
mon pauvre corps m’échappe
et je m’accroche désespérément
à cette parenthèse du soir
au verre qui scintille
sa lumière réchauffe
et repousse mon mal
Mais je parle je parle
J’ai mal
Il ne s’efface pas le mal d’aimer
Il s’incruste encore plus il revient à l’assaut
Il brise le silence, la vie vraie
la force, l’espérance, le futur, tout
J’ai laissé mes larmes là-bas
sur le froid de la pierre
Mes bras de tendresse
se sont fermés trop tôt
sur tes beaux yeux d’amour
et chaque soir je rôde
et cherche ton sourire
dans le vert de l’oubli
Balaline