LA FEMME COUCHÉE de JAQLIN

Publié le par juliette b.



Quel plaisir d'accueillir de nouveaux amis !


Mon odalisque

Elle repose enfin, à tous regards livrée
Doucement alanguie, tant  recrue de fatigue
Elle s’est assoupie, comme si délivrée
De toute tentation, de toute basse  intrigue

Elle cédait le pas, elle ouvrait grand la digue.
Et là, tel un pantin, dans la chaleur cuivrée
Elle a trouvé refuge, comme l’enfant prodigue.
Après de longues heures, désormais désœuvrée

Elle n’attend plus rien, dolente, elle repose.
Sans aucun artifice, aux regards elle s’expose.
Confiante en l’avenir, son visage apaisé

Est une invite au calme, un appel au bonheur.
Qui saurait ignorer une  telle candeur ?
Ainsi, en passant là, je m’y suis arrêté.

jaqlin

http://lignesdefuite.over-blog.com

Publié dans jaqlin

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
C'est un très beau sonnet!
Répondre
B
A première vue elle me laissait de marbre,  à présent, à la lecture de tes mots finement sculptés, je l'a trouve désirable! Merci pour ce moment de volupté!
Répondre