LA FEMME COUCHÉE de JAQLIN
Quel plaisir d'accueillir de nouveaux amis !
Mon odalisque
Elle repose enfin, à tous regards livrée
Doucement alanguie, tant recrue de fatigue
Elle s’est assoupie, comme si délivrée
De toute tentation, de toute basse intrigue
Elle cédait le pas, elle ouvrait grand la digue.
Et là, tel un pantin, dans la chaleur cuivrée
Elle a trouvé refuge, comme l’enfant prodigue.
Après de longues heures, désormais désœuvrée
Elle n’attend plus rien, dolente, elle repose.
Sans aucun artifice, aux regards elle s’expose.
Confiante en l’avenir, son visage apaisé
Est une invite au calme, un appel au bonheur.
Qui saurait ignorer une telle candeur ?
Ainsi, en passant là, je m’y suis arrêté.
jaqlin
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