LA CHAMBRE de CLAUDE
Une chambre habitée de présences
Ici, tout est paisible et distant.
Dans ma chambre, l’absence. L’absence des êtres qui m’ont entourée.
Et pourtant, même si j’ai perdu contact avec eux, « le don de leur monde
est si profond, que désormais, ma vie en est éclairée ».
Dans ma chambre, l’absence. L’absence des êtres que j’ entoure.
Et pourtant, même si je les rencontre moins souvent, » le don de leur monde est si profond que désormais, ma vie en est éclairée. »
La lumière pénêtre cette chambre toujours claire.
Sur le mur de droite, trois tableaux de mon père, un dessin portrait d’une jeune fille, réalisé lors de ses études d’art, une aquarelle d’une rue de Nice dominée par une église peinte lors de sa jeunesse, une autre aquarelle du port du Havre, la peinture, une passion.
Sur le mur de gauche, une petite tapisserie au motif d’une forêt brodée par ma sœur, puis la grande porte-fenêtre ouvrant sur le jardin. Sur le mur de face, une peinture noire et blanche, de ma fille aînée, une femme en ombre chinoise.
Sur la commode en bois clair, des petites boîtes laquées de noire, miniatures colorées des légendes russes .
Dans l’alcôve près du lit, mes livres préférés, entourés de petits objets
offerts par mes enfants et une photographie de mon père marchant dans la campagne.
La chambre vit de ses touches affectueuses.
Ici, tout est paisible et distant.
*Citation de Philippe Jacottet
Claude
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