LE VOYAGE EN TRAIN de BLEU-VIRUS
L'Inde qui fait rêver
Voyager au coeur d'une Terre étrangère, bercé par les remous des roues d'une machine en tout point magnifique: le train !
Serpentin de métal tu t'étales: le rail!
Coupant les champs, cisaillant la campagne écrasé de soleil, ils étalent leur long cheminement.
De gauche et de droite les paysages naissent se prolongent se déforment, de plaines en colines, de talus en falaise, d'herbe tendre, au pré le plus brulé.
Quelques baraques, des fermes égarées, une mare, des animaux, un serpent de route.
L'Homme acteur de tout cela, vivant de tout cela, parfois visible, pris dans l'action, outil à la main, conduisant un troupeau, parlant de toutes ses dents.
La vie de famille en arrière cour, celle cachée, au décor mélangé de tables et de chaises, de jouets d'enfants, de linge étendu, et de scènes de vie pas toujours enviable: la pauvreté.
Autre pays, autres moeurs, autres odeurs autres couleurs. Ici c'était le vert vif de tes rizières, celui plus terne des champs de l'immense plaine du Tamil Nadu. La terre couleur ocre mélé de sueur dans la chaleur écrasante. L'odeur des épices et du thé mélé de lait: le tchai!
Livre d'histoire dans ma mémoire, mémoire d'une traversée de Toi, Mother India.
Bleuvirus.