LE BANC d'ABC

Publié le par juliette b.

 

 

La solitude des bancs publiques

Il était vide, j’étais seul.

J’avais souvent remarqué que les gens ne s’assoient point sur un banc déjà occupé. Est-ce par discrétion, crainte ou timidité ?

Il était vide, j’étais seul.

J’attendais de voir qui s’y poserait pour pouvoir, à mon tour, m’y installer. Ce n’était point de la provocation, juste un jeu d’opportunité. Qui pourrais-je, aujourd’hui saluer ?

Il était vide, j’étais seul.

Un oiseau l’a survolé, puis sur le dossier s’est posé. Je me suis approché, il s’est envolé, laissant le temps à mes pensées, sur ses ailes, de s’installer. Ensemble nous nous sommes envolés au-dessus de la terre, au-dessus de la mer, espace et liberté…

Il était vide, j’étais seul…


ABC

http://detente-en-poesie.over-blog.com

Publié dans ABC

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
U
Un banc, solide et seul, rivé au sol; un oiseau, coloré, vivant..; tu as choisi ses ailes, et la liberté du rêve....
Répondre
F
une belle poésie en prose très bien écrite
Répondre
B
Avec des ailes nous irons....braver la solitude !
Répondre
C
Finalement l'oieseau vient à lui. Ce jour-là était propice à la réverie !
Répondre
M
du banc, je pars sur les ailes de loiseau, et je rêve! merci Annick
Répondre