AUBE de LAURENT
Le jour se lève
Des vapeurs montantes de la terre
Aux brumes matinales
Je m’enivre et me désaltère
En cette aube subliminale
Une douce quiétude en mon âme
Se répand devant le jour qui se lève
L’Aurore à nouveau se pâme
Et mes regards au loin s’offrent une trêve.
Au-delà des crêtes une lumière nacrée,
Accueille de son chant d’allégresse
Dans sa robe flamboyante l’Astre sacré
Déployant ses longues et rouges tresses.
C’est l’embrasement du monde
L’harmonie des couleurs
Une symphonie de notes profondes
Qui déverse en mon âme des arpèges de bonheur.
Le chant du monde s’élève, et l’Aurore
Dans sa robe pourpre, timidement
Sort de sa nuit et mes yeux encore
S’étonnent avec émerveillement.
Je contemple cette fête de l’univers
Dans un recueillement à peine troublé par le silence
O ! Nature cathédrale aux tons divers
Laisse-moi encore quelques heures en ta présence.
Laisse-moi encore respirer tes parfums
Que nul au monde ne saurait inventer
Je veux remplir mon cœur en ce matin
De lumière et de beauté.
La fleur endormie, s’étire et s’éveille
Puis sans rancune s’offre au matin
Après une douce nuit de sommeil
Ouvre ses pétales de satin.
Sans aucune hâte je me penche vers elle
Respirer les senteurs quelle porte en son sein
La rosée du matin la rend plus belle
Mais je n’ose une caresse de la main.
Les étoiles s’évaporent dans un ciel trop bleu
J’entends mille sonates dans le concert
De la vie qui renaît peu à peu
Et je me réjouis de ce spectacle qui m’est offert.
Roland
roland01laurent-blog.fr.over-blog.fr