L'AUTOMNE de GRAPHÈNE
Blues automnal
Il faut pendre l’été sur le printemps de l’âme,
Il faut laisser glisser le jour à points feutrés,
Dans le froid de l’automne, où telle est la calame
Des feuillets endormis qui s’enferment, prostrés…
Déposer au portail le poignard, la cassure
Du sentier, enlever l’épine du manteau,
Oter l’abri du vent, du tissu la blessure,
Faner le chrysanthème à l’ombre du tombeau…
S’imprégner du parfum envoûtant du colchique,
Dépouiller la châtaigne à la bogue utopique,
Enfin, se souvenir d’avoir rêvé demain…
Des bouquets d’amitié, des rencontres de plumes,
Emportant le plus doux, le plus beau du chemin,
Pour une fin sereine, après des nuits de brumes…
Graphène