LE FRISSON DE L'ESPOIR de JULIETTE
Comme elle est longue cette nuit,
Comme elle est noire.
Je me sens si seule dans mon grand lit,
Même le chat n’est pas venu,
Habituellement, il me lèche le nez
Et se couche contre mes jambes
En ronronnant.
Il me juge peut-être lui aussi…..
Comme je suis seule !
Et ce remords qui me tourne dans la tête…
Je n’ai peut-être pas fait ce qu’il fallait,
Je n’ai peut-être pas dit ce qu’il fallait
J’ai peut-être été coupable de négligence…..
Je revis ces instants
Encore et encore.....
Un léger son, ,
Un pépiement d’ oiseau
Comme un murmure,
Un autre répond
Un pas léger,
Un ronronnement à mon oreille
Des petits baisers de chat
Je dois me réveiller
Il a besoin de moi, il a faim.
Une lueur naît entre la fente des volets
Je me lève d’un bond
Je pousse les deux vantaux
Une lumière légère, laiteuse
Iridescente
Sur un ciel de début du monde
Le jour se lève.
Juliette