SILENCE de CHRIS
L’ombre soudain gagne les murs de la maison endormie.
La grêle qui se mêle à la pluie en ce dimanche d’Avril
Rompt par sa furie, le silence de la sieste de l’après-midi
L’enfant se bouche les oreilles. Il imagine un grand péril. Le vent souffle, les canalisations résonnent
A peine émergé de son doux sommeil
Il a peur, imagine des monstres énormes
Qui tuent le silence et l’oblige au réveil.
Il pleure, il appelle, maman, au secours,
Il est là sous mon lit le mangeur de silence
« Chasse-le, Maman, j’ai peur, y a du bruit autour. » « Dors mon petit » dit maman. « Je suis là, aie confiance. » Le monstre s’est enfui dans les rêves de l’enfant,
Bercé tendrement dans les bras de l’amour. Le vent a chassé les nuages trop bruyants
Le silence a gagné. La maison sourit aux beaux-jours.
Chris