ARTHEMISIA : SOLEIL NOIR ET PL-UIE D'ÉTÉ
Un "Soleil noir" ne peut être que suspect,
et une "Pluie d'été" rafraichissante...non ?
Le soleil noir
Le soleil noir et singulier surgit d’un horizon suspect d’où il ne vint qu’une fois.
Des ondes grises sortirent de lui en routes concentriques, hérissées des stries effilées, froides, grises et bleutées.
Des ombres de céruse s’étendirent géométriquement et grimpèrent sur les murs en reflets d’une richesse épurée et nouvelle.
Les rues se peuplèrent de silence. Hommes et femmes s’estimèrent protégés derrière les murs. Quelle folie nous fit croire cette sottise !
Elles, elles descendirent de leurs fusées. Des splendeurs blondes. Des milliers de splendeurs blondes.
Et subitement nos corps se couvrirent de gel. Nous n’étions point morts seulement figés.
Pour combien de temps ?
Je les vis t’emporter. Nul cri ne put sortir de moi.
Dix heures sonnent. J’ouvre les yeux.
Sur mon oreiller mes pleurs devenus verre coupent le temps.
Je ne dois plus rêver.
Tu t’es éloigné.
© Arthémisia – juillet 2007
Pluie d’été
Il pleut.
Une pluie lumineuse et vive, comme une pièce de Schubert.
Il pleut des pierres précieuses, des turquoises, des serpentines, des péridots, des ors en pépites rondes.
Il pleut des herbes jeunes et crues, des cerises en duo, des bonbons, des miels, des expresso.
Il pleut des rêves, des pensées, des envies, des devenirs.
Il pleut des souffles, des soleils, des véhémences, des urgences non possessives.
Il pleut un été percé de lumière inexpérimentée. Il pleut un été qui crie son désir et ignore son impérieuse nécessité. Il pleut un été élevé, pur et bouleversé.
Il pleut léger et spirituel. Il pleut profond et lourd.
Il pleut toi.
Il pleut.
Je prends une douche.
Copyright © Arthémisia - juillet 2007
http://corpsetame.over-blog.com
et une "Pluie d'été" rafraichissante...non ?
Le soleil noir
Le soleil noir et singulier surgit d’un horizon suspect d’où il ne vint qu’une fois.
Des ondes grises sortirent de lui en routes concentriques, hérissées des stries effilées, froides, grises et bleutées.
Des ombres de céruse s’étendirent géométriquement et grimpèrent sur les murs en reflets d’une richesse épurée et nouvelle.
Les rues se peuplèrent de silence. Hommes et femmes s’estimèrent protégés derrière les murs. Quelle folie nous fit croire cette sottise !
Elles, elles descendirent de leurs fusées. Des splendeurs blondes. Des milliers de splendeurs blondes.
Et subitement nos corps se couvrirent de gel. Nous n’étions point morts seulement figés.
Pour combien de temps ?
Je les vis t’emporter. Nul cri ne put sortir de moi.
Dix heures sonnent. J’ouvre les yeux.
Sur mon oreiller mes pleurs devenus verre coupent le temps.
Je ne dois plus rêver.
Tu t’es éloigné.
© Arthémisia – juillet 2007
Pluie d’été
Il pleut.
Une pluie lumineuse et vive, comme une pièce de Schubert.
Il pleut des pierres précieuses, des turquoises, des serpentines, des péridots, des ors en pépites rondes.
Il pleut des herbes jeunes et crues, des cerises en duo, des bonbons, des miels, des expresso.
Il pleut des rêves, des pensées, des envies, des devenirs.
Il pleut des souffles, des soleils, des véhémences, des urgences non possessives.
Il pleut un été percé de lumière inexpérimentée. Il pleut un été qui crie son désir et ignore son impérieuse nécessité. Il pleut un été élevé, pur et bouleversé.
Il pleut léger et spirituel. Il pleut profond et lourd.
Il pleut toi.
Il pleut.
Je prends une douche.
Copyright © Arthémisia - juillet 2007
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