LE TANGO ROUGE d' ARTHEMISIA

Publié le par juliette b.




N'être que sensations, impressions et odeurs, .....


Tu m’invites à cette danse immobile, tessiture grave de l’espace entre nos corps intérieurs.
L’espace est de néant. Collage.
L’exigence y est attendue, tendue comme le nerf, cruelle et excessive. On ne badine pas.
La caresse se fait lame, de fond, de don, renversante, flamboyante.  Retiens moi ! Tiens moi. Je tombe. Je ne fais que tomber. Et toi me retenir. Tu es notre mémoire.
Félin, tu me frôles et aussitôt tes mots parfumés viennent me mordre, m’agrippent et m’entraînent loin du rivage noir.
Je voyage en absence.
Je danse.
Je danse le tango rouge.

Copyright © Arthémisia – Avril 2008
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Publié dans Arthémisia

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A
Et moi j'aime bien l'idée de ce "devinage" dual dont vous parlez. Le tango c'est vraiment un jeu de question-réponse!AmitiéArthémisia
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A
Espace-collage, le tango fait rêver pour tous ses déchaînements, la femme devine l'homme et l'homme improvise pour la femme,  j'aime bien la progression de votre texte. Amitiés Claude
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A
sourires...Ceci n'enlève pas la douceur, la tendresse...bisesArthi
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A
sourires...Ceci n'enlève pas la douceur, la tendresse...bisesArthi
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C
C'est sûr qu'un érotisme dur, c'est mieux! rire
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