ST CADO de JULIETTE

Publié le par juliette b.






 Seule,
 si bien,
 presque inaccessible,
entourée de l’eau
de mes rêves,
de mes tempêtes,
de mes tristesses,
de mes espoirs,
dans le silence de mon cœur,
de mes sens apaisés,
je n’espère plus
Rien
ni toi
ni personne
seul le ressac,
le lent mouvement des vagues
à mes pieds
me berce

Mais je sais
les vagues hurlantes,
brutales,
aboyant leur colère
bavant leur écume
celles qui briseront
pour toujours
mon désir d’aimer
et me rejetteront
épave absurde
pitoyable
Loin de la terre
au fond de l’océan
d’abysses
paisibles et froides

O.

http:://beaudroit.com


Publié dans juliette

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B
Je découvre avec plaisir les vertues de "papier libre", d'autre mots, d'autres idées, d'autres styles ... "Seul, si bien, presque inaccessible"   oui! c'est bien comme cela que je le ressents !      
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L
Babeth a raison, ici il n'y a pas de vagues, cette mer sera douce pour te ressaisir
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B
après une déception, tu te réfugies dans ton monde, inaxcessible aux autres... Loin des tumultes de la vie... Mais avant de te laisser couler, tu peux peut-être attraper la bouée qu'on te lance, on ne sait jamais, de l'autre côté, il y a peut-être le bonheur...
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F
Il se dégage un calme violent de tes mots, douce surface et profondeur impitoyable...comme la mer.Très beau !
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C
Etre au bord de l'eau, ne plus rien espérer mais se laisser porter...le début du bonheur!Beau texte Juliette
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J
<br /> Tu as tout compris ma belle<br /> Bises<br /> <br /> <br />