ST CADO de JULIETTE
Seule,
si bien,
presque inaccessible,
entourée de l’eau
de mes rêves,
de mes tempêtes,
de mes tristesses,
de mes espoirs,
dans le silence de mon cœur,
de mes sens apaisés,
je n’espère plus
Rien
ni toi
ni personne
seul le ressac,
le lent mouvement des vagues
à mes pieds
me berce
Mais je sais
les vagues hurlantes,
brutales,
aboyant leur colère
bavant leur écume
celles qui briseront
pour toujours
mon désir d’aimer
et me rejetteront
épave absurde
pitoyable
Loin de la terre
au fond de l’océan
d’abysses
paisibles et froides
O.
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