PAYSAGE DE BRUME de JULIETTE
Dans le matin sans lune
Lorsque fuit la pénombre,
Peu à peu s’effacent
Les ambres de la nuit.
Voici mon bel arbre
A la sombre coiffure
Les haies d’églantiers
Le noisetier joli
Plus loin, déjà je devine
Le chêne conquérant
S’ébrouant de sa brume
Pour saluer le jour
Mais celui que j’attends
Chaque nuit, à chaque aube
Surgira-t-il enfin
De mon rêve attendri
N’est-ce pas lui là-bas
Léger comme un désir
En son pas nonchalant
Se hâtant lentement
Il est venu enfin
Comme une ombre légère
Je sens déjà ses mains
Sur mes hanches offertes
Et le tendre poids
De son désir amant
Reprendre le chemin
De nos amours jolies
Juliette
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