DEMAIN DÈS L'AUBE d'ARTHEMISIA
Je n'ai pas aimé la fin de ce beau texte.....
mais je le mets puisqu'Arthemisia le veut ainsi
mais je le mets puisqu'Arthemisia le veut ainsi
Le Petit qui attend...
Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, je partirai.
Je partirai comme je peux.
Rien ne me retiendra.
J’ai besoin de courir.
De voler, de sourire, oui, de sourire, au monde qui me foudroie.
J’ai besoin de terre, d’eau et de souffle, de me hâter de vivre, à grandes gorgées d’air rose.
J’ai besoin de penser, de lire et de relire, et de voir la mer venir et le ciel en rougir.
J’ai besoin de danser, de danser follement dans le creux de mon ventre et dans de profonds bras.
J’ai besoin d’un petit que je tiens dans ma main.
Un petit, presque rien.
Je le sais, il m’attend.
Il chante depuis longtemps, si longtemps.
Mais personne ne l’entend car il porte un sale nom :
Arthémisia.
Copyright © Arthémisia – Juillet 2008
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