DE STAEL vu par ARTHEMISIA

Publié le par juliette b.



Le plaisir de l'abandon, n'être plus que soi


Se recoucher
 
 
Se  recoucher.  Avec son café, le deuxième, le plus parfumé, le plus ample. Celui du plaisir. Celui qui remplace le sang.
 
Parasiter  encore un peu le lit, se refondre dans le creux à peine abandonné, se couler dans la tiédeur palpitante de la mémoire de l’ombre.
 
Poursuivre la durabilité,  s’abandonner au temps, à l’apesanteur, à l’absence de repère, à la non-présence, au devenir.
 
Se poser, hors des données générales, des obligations du jour, des communs, des modèles. Refuser, se refuser à être comme, comme eux, comme lui, comme elle. S’affirmer dans ce corps allongé, écoutant, respirant, solennel, tout à lui.
 
Brouiller sa raison
N’être  plus que sa vérité.
L’inviter, aujourd’hui, pour de bon et définitivement.
 
Accueillir sa naissance, son cri bleu.
 
Et laisser l’aube gigoter.

Copyright © Arthémisia – Février 2009

http://corpsetame.over-blog.com/
 

Publié dans Arthémisia

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A
Merci d'aimer Claude, la nécessité de chacun, que tout le monde oublie...
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A
Merci d'aimer Claude, la nécessité de chacun, que tout le monde oublie...
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C
Une belle méditation sur la liberté d'être soi
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A
>>> ABC : tu as bien compris mon message puisqu'il s'agit de quitter le soucis, l'entrave.>>>Lilounette : la lumière essayant de s'infiltrer à travers les volets a tout d'une coquine!Merci toutes 2 de vos comm.Arthi
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A
>>> ABC : tu as bien compris mon message puisqu'il s'agit de quitter le soucis, l'entrave.>>>Lilounette : la lumière essayant de s'infiltrer à travers les volets a tout d'une coquine!Merci toutes 2 de vos comm.Arthi
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