SECOND MOT de LAURENCE
Mélancolie d’un bonheur si doux !
Si elles se souviennent, les vagues vous diront :
Mon attachement à l’océan,
Mes souvenirs de jeux d’enfants,
La plage, la mer, le ciel pour horizon !
Si elles se souviennent, les vagues vous diront :
Mes virées sur le bateau de mon père,
Les tempêtes essuyées d’une main de fer,
Le souvenir de mes pas longeant le front !
Si elles se souviennent, les vagues vous diront :
Mon désir de les sentir,
Mon plaisir de les voir rugir,
Mon amour pour ce pays breton !
Si elles se souviennent, les vagues vous diront :
Mes regrets de ne plus voir l’horizon,
Mes regrets de ne plus courir au vent,
Mes regrets d’être si loin de l’océan !
Si elles se souviennent, les vagues vous diront :
L’écume frappant les rochers,
La couleur vert-bleu, si belle pour les yeux.
Si elles se souviennent les vagues vous diront,
Tant de choses, tant d’amour, qu’elles seules connaissent !
Cette Bretagne ne serait pas si belle, si son océan n’existait pas !
Si les promenades le long de sa côte rocheuse n’attirait pas les touristes !
Si ses plages de sable fin n’attendaient pas les enfants !
Si les vagues se souviennent, elles vous diront simplement
« Aimez-nous ! » « Aimez-vous ! » « Rappelez-vous ! »
Et tant de choses encore, si douces à entendre, si belles pour un bonheur simplement merveilleux.
Si les vagues se souviennent, elles frapperont les rochers
Pour me faire oublier la mélancolie du passé !
laurence
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