DANSLA FORÊT DES SONGES d'ARTHEMISIA

Publié le par juliette b.



IL..... est donc venu  et a pu s'évader

 

Tout autour des troncs. Lisses et presque tout blanc. Des bouleaux probablement. Très serrés.

On ne voit ni branches, ni feuillages.

Pas de ciel, ni de terre non plus.

Seulement des troncs, colonnes végétales étroites et infinies. Des poteaux.

Et si peu d’espace entre eux qu’on ne peut avancer.

On regarde autour de soi. On se retourne complètement ; le spectacle est le même : on est cerné de barreaux blancs.

On s’approche. On regarde tout près, là, le cœur qui est gravé dans ce tronc, le premier.

Deux initiales, la notre et…

On n’en sortira pas. On ne peut s’échapper.

C’est qu’on a dû rêver.

 

© Arthémisia – fév.10

http://corpsetame.over-blog.com/

Publié dans Arthémisia

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A
<br /> Forêt trace....<br /> <br /> <br />
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J
<br /> forêt mémoire ?!<br /> <br /> <br />
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A
<br /> oui, il ya de l'affolement, surement.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Le coeur s'affole et cogne contre de magique barreaux.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Merci d'aimer et de le dire, Alice.<br /> Ce n'est pas vraiment une prison du coeur. C'est juste l'hisoire d'une mémoire dont on aurait  un peu de mal à se défaire. Mais faut-il se défaire du beau ?<br /> <br /> <br />
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