DANSLA FORÊT DES SONGES d'ARTHEMISIA
IL..... est donc venu et a pu s'évader
Tout autour des troncs. Lisses et presque tout blanc. Des bouleaux probablement. Très serrés.
On ne voit ni branches, ni feuillages.
Pas de ciel, ni de terre non plus.
Seulement des troncs, colonnes végétales étroites et infinies. Des poteaux.
Et si peu d’espace entre eux qu’on ne peut avancer.
On regarde autour de soi. On se retourne complètement ; le spectacle est le même : on est cerné de barreaux blancs.
On s’approche. On regarde tout près, là, le cœur qui est gravé dans ce tronc, le premier.
Deux initiales, la notre et…
On n’en sortira pas. On ne peut s’échapper.
C’est qu’on a dû rêver.
© Arthémisia – fév.10