L'OCÉAN DE NOS JOURS d'ARTHEMISIA

Publié le par juliette b.




Savoir nager

 

 

Il y eut un temps sans temps, le temps des malices et des cotillons multicolores, grains de féminité cachés au fond des tiroirs secrets.

Il y eut un temps qui ruisselait sur les joues et sautait dans les flaques en riant. Enfants.

Il y eut un temps pétillant et empourpré, couleur de fruits rouges, écrasés, de peau mordue, de confiance murmurée.

Et puis fut le temps des éclairs volés, des yeux buveurs de vie, cul sec. A ta santé !

 

Aujourd’hui, il n’y a que l’océan des jours.

Alors, savoir nager.

 

 © Arthémisia – fév. 10

http://corpsetame.over-blog.com/

 

Publié dans Arthémisia

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A
<br /> Oh, Alice, comme je connais cette sensation de dispersion moi aussi, de saoulerie d'activités, de pléthoriques griseries, d'éparpillement! On se gave, on<br /> comble,  et tout à coup on prend conscience que dans tout ce qu'on a avalé, peu de choses nous ont été bonheur.<br /> <br /> Une seule "chose" arrive à m'apaiser : le Beau. Mais il est loin d'être présent dans mes alentours alors je me le fabrique, histoire de lutter contre les outrages de l'absence, de la<br /> solitude et du temps.<br /> Compensation plus que nécessaire.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> C'est ta réflexion, je la respecte, pour ajouter un mot, je dirai que l'absence est perpétuelle, le père, la mère, l'amour, l'absence de l'un, de l'autre, mille raisons d'être seule dans sa tête,<br /> vu l'état de fait, je fabrique ou construis ma vie mes idées sur d'autres thèmes, et je me disperse, et le résultat est moyen :-) <br /> <br /> <br />
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A
<br /> La vie ne peut être prise du bon côté que quand on a quelque chose pour s'y accrocher.L'absence ne le permet pas, elle se perd dans l'immensité des océans du<br /> temps.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Les jours se parent de couleurs et de fêtes, prendre la vie du bon côté en louvoyant ferme !<br /> <br /> <br />
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A
<br /> @> Claudie: rester enfant, voilà le meilleur de nous-mêmes.<br /> <br /> <br />
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