SUR UN SYMBOLE CHINOIS d'ARTHEMISIA

Publié le par juliette b.



La Féminité

(Pour la journée de la femme)

 

 

Accroupie, arrondie, enroulée sur elle-même, elle a reçu le coup, l’épée noire et courbe, de haut en bas, l’adoubement.

Elle savait que cela viendrait. Elle l’avait lu dans le grand livre. Les signes ne mentent pas.

Il n’y eut pas de douleur. Seulement une grande chaleur qui l’envahit de l’intérieur.

Et puis plus rien.

Juste un silence, le silence immense de la féminité.

 

 

© Arthémisia – mars 10

http://corpsetame.over-blog.com/

Publié dans Arthémisia

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A
<br /> <br /> @ Claudie : oui, de par sa violence.<br /> <br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> <br /> Arthémisia<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> @ Catheau : J’ai cherché à dire l’essence de la féminité (l’essence de la féminitude dirait une autre!) par la violence de ce qu’elle est, de<br /> ce qui lui est reproché, de ce(ux)  qui la sali(ssen)t, parce que c’est ce qui la fait autre, et la positionne comme telle aux yeux du<br /> masculin.<br /> <br /> <br /> Amitiés.<br /> <br /> <br /> Arthémisia<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> Menstruation,<br /> Défloration,<br /> Un texte d'une extrême concision,<br /> Qui dit notre être profond... <br /> <br /> <br />
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C
<br /> Intemporel et tragique. Ce beau texte rejoint effectivement le mien.<br /> Amitiés<br /> Claudie<br /> <br /> <br />
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