NOTRE ÉTÉ À LA CAMPAGNE DE LAURENCE
Cet été étrange, vu de la campagne....
Les années se suivent et ne se ressemblent guère ; cette année ce fût un été étrange et capricieux, tantôt brûlant, tantôt sombre !
Le réchauffement climatique de la planète en serait-il la cause ? je l’ignore !
Tout ce que je sais est que mes trois hommes eurent bien du mal à semer les maïs, à récolter foins et moissons !
Le mois d’avril sec et chaud, nous laissait présager une sécheresse épouvantable, puis retournement de situation ; la pluie est apparue continuelle les jours de semaine, seuls les week-ends restaient ensoleillés !
Le travail des champs ne pouvait se faire pleinement que ces jours-là !
Des semaines bien longues qui s’étiraient sans repos dominical…
Nous pensions retrouver pendant l’été des jours meilleurs, ce ne fût pas le cas…
Nous ne devions pas regarder quel jour du calendrier il faisait beau, nous n’avions pas le droit à l’erreur, les jours où le soleil était présent se comptaient sur les doigts d’une main !
Juste le temps nécessaire pour faire sécher le foin et le rentrer à l’abri !
Les fenaisons se sont prolongées sur la période des moissons ; les machines tournaient à plein régime, pas question de prendre des congés tant que la récolte n’était pas ramassée ! du coup il n’y en a pas eu cette année….
Ils devaient être, sur tous les fronts à la fois…
La récolte s’est prolongée jusqu’en septembre ; là quelques jours de court répit avant les ensilages de maïs…puis de nouveau les semis….
Et moi au milieu de cette effervescence paysanne, je préparais les repas de midi et me retrouvais souvent seule le reste du temps…
Quand les jours étaient gris et pluvieux le moral en prenait un coup mais curieusement mon corps se sentait bien !
Quand les jours étaient trop chauds et ensoleillés, j’aurais tant aimé profiter de ma terrasse, mais mon corps le refusait, je devais profiter du soleil derrière mes carreaux ; il ne faut pas de chaleur dans une Sclérose en plaques…
L’automne est là maintenant, saison de toutes les couleurs, aux jours trop courts tirant sur l’hiver…
laurence
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