Le Frisson noir Il se pourrait qu’il soit gris, souris de sourire, posée sous la bouche, en verticale masculine. Ecrit. Il se pourrait qu’il soit paumé, caressé à l’envie de bien faire, poncé, lissé, poli, bruni pour la glissade. Vagues. Il se pourrait...

Comme elle est longue cette nuit, Comme elle est noire. Je me sens si seule dans mon grand lit, Même le chat n’est pas venu, Habituellement, il me lèche le nez Et se couche contre mes jambes En ronronnant. Il me juge peut-être lui aussi….. Comme je suis...

Comme un scarabée sur le dos Attendre. Attendre le secours dans cette position, sans aucune possibilité de remuer. Etais-je en morceaux ? Ne pas savoir si j’avais les yeux fermés ou si j’étais enfermée dans la nuit. En réalité ne rien ressentir. Douleur...

C’était quoi l’espoir ? C’était quoi l’espoir Pour Camille trente ans internée Menue mèche mourante Entre les murs de Montdevergues ? Pour Camille qui écrivait sans fin Des lettres à Paul Son double-ami Son homme-sœur Et comme il était loin Le temps des...

De la geisha Au cœur du kimono La fleur de soie Une lune noyée Le thé tiède De la geisha Aux branches du cerisier Les bouches Des pâles geishas De soie rouge La faveur Encoquille la geisha © Arthémisia - sept 2011 http://corpsetame.over-blog.com/

Chemin de liberté Un courant froid monte de la terre et me parcourt en frissons. Il pulse comme la sève. Je m’abandonne à lui, libre de but Je me fonds à la vibration À cet univers gazeux en perpétuelle transformation Je m’oublie au cœur du vide Je m’y...

A toi jeune Geisha Apporte-lui ta présence L’aura de ton obède* Il est si seul Si fatigué. Apporte-lui ta poésie Au rythme de tes pas Il est si vieux Si isolé Apporte-lui ton parfum Le charme de ta voix Il est si doux Si étonné Apporte-lui ta patience...

Au frisson de la vie Parfois j’ai gagné Parfois j’ai perdu Au frisson de l’amour Parfois j’ai douté Parfois j’ai frémi Au frisson de l’hiver Parfois j’ai tremblé Parfois j’ai eu froid Au frisson de l’espoir Résolument j’attends Résolument je crois ABC...

C’était les pas du Gros, El Gordissimo, comme l’appelaient ses pairs. Il pouvait imaginer la poussière ocre se détachant du sol de terre battue et voletant pour accrocher le peu de lumière qui passait par le vasistas du corridor. Retombait-elle quelques...

De la geisha Au cœur du kimono La fleur de soie Une lune noyée Le thé tiède De la geisha Aux branches du cerisier Les bouches Des pâles geishas De soie rouge La faveur Encoquille la geisha © Arthémisia- 09/2011 http://corpsetame.over-blog.com/