LE FRISSON DE L'ESPOIR d' ARTHEMISIA

Publié le par beaudroit_juliette

 

Le Frisson noir

 


Il se pourrait qu’il soit gris, souris de sourire, posée sous la bouche, en verticale masculine.

Ecrit.

 

 

Il se pourrait qu’il soit paumé, caressé à l’envie de bien faire, poncé, lissé, poli, bruni pour la glissade.

Vagues.

 

 

Il se pourrait qu’il soit sonore, vert comme un printemps, tintant telle une enfance attardée, folâtrant à tous vents de peur de savoir.

Acceptation.

 

Il se pourrait qu’il soit humide, idéal inspiré par des cyprines marines trop souvent refusées.

Saveur.

 

 

Il se pourrait qu’il soit seul, bébé renard sans son Saint Ex., oublié des apprivoisements.

Maman.

 

Il se pourrait qu’il soit ému, jusqu’au silence, vaincu par un vécu au-delà du merveilleux.

Cueillette.

 

 

Il se pourrait qu’il soit là, perle sombre d’onyx, sous ta paupière.

Endormi.

 

© Arthémisia - sept 2011

http://corpsetame.over-blog.com/




 

Publié dans Arthémisia

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A
<br /> <br /> Tu as raison : toute une mythologie!<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Il se pourrait qu'il soit frisson rien qu'à la lecture !<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Je relis mon texte. Je m'aperçois soudain que je frissonne encore. Cela fait si longtemps.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Un frisson qui donne chaud puis donne froid... Un frisson qui dit : j'existe sous la paupière d'un drap solitaire, sous l'écorce d'une couleur anonyme...Une intensité qui m'a apprivoisé.<br /> Heureuse de te retrouver là, chez Juliette. Suzâme<br /> <br /> <br /> <br />
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