LE DÉSAMOUR par ARTHEMISIA
Trop fréquentes, hélas, ces scènes qui entraînent
à une dérive alcoolique
Mado :
- Ben oui, j’ai posé pour Degas !
Il faut bien qu’on finisse le mois.
Tu passes ton temps au café
Mais l’argent y’faut bien l’faire rentrer.
T’as plus boulot, t’en cherches même pas.
Léon :
- Arrête ! Arrête ! Bosser, pourquoi ?
Pour toi ? T’as vue ta tête ?
Ce que t’as l’air bête.
En plus, sous c’galurin, il y a du vent
D’ailleurs j’me d’mande souvent
Qu’est ce que j’ai pu t’trouver ?
Mado :
- C’que t’as trouvé
C’était mon pognon
Et maintenant qu’on’a plus un rond
Tu t’débines
Chez les frangines !
Mais je t’ai à l’œil ;
Toutes ces grognasses, fais en ton deuil.
Léon :
- Fiche moi la paix !
T’es fagotée
Comme l’as de pique :
Vivre avec toi c’est héroïque.
Avec tes seins qui dégringolent
S’en est fini d’la gaudriole.
Si au moins t’avais un sourire
De temps en temps au lieu d’gémir
Sur les fins d’mois
Qu’en finissent pas.
Mais non…
Mado :
- Ah ! Ce que t’es con !...
Sglurp !...hum c’est bon.
Copyright © Arthémisia – Novembre 2007
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