LE PONT JAPONAIS d'ARTHEMISIA

Publié le par juliette b.

Celui qui ne viendra jamais

 

 

Sur le pont japonais

Je t’ai vue hier soir

Petite fille qui pleurait,

Qui pleurait.

 

Pourquoi pleurais tu donc 

Petite fille, je ne sais, je ne sais ?

La vie est compliquée

Et le cœur des jeunes filles

Si secret, si secret.

 

Je ne suis pas un prince

Celui d’un conte de fées

Juste une grenouille verte

Qui hier t’observait.

 

Alors je t’ai laissée

Traîner la main dans l’eau

Et rêver, petite fille

Sur le pont japonais,

Et rêver à celui

Qui ne viendra jamais,

Qui ne viendra jamais....

 

 

Copyright  © Arthémisia – déc.09

 

http://corpsetame.over-blog.com

 

Publié dans Arthémisia

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
<br /> <br /> J'ai connu personnellement une grenouille. Je t'enverrai sa photo. Elle est toujours grenouille et pourtant je t'assure que je l'ai aimée....<br /> Bises<br /> Arthi<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> @ABC : Tu as raison : c'est beau les contes de fées quand on y croit...<br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> @ Catherine: pourquoi ne pas laisser les jeunes filles rêver? Les désillusions viennent si vite! Autant un peu de bonheur quand on a 15 ans....<br /> <br /> <br />
Répondre
U
<br /> Oh ben t'es pas cool, là! Les grenouilles peuvent se transformer en crapeaux, tu sais!... et le crapeau.... on ne sait jamais sur un petit pont japonais....:)<br /> Baisers ma Belle.<br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> Douceur de l'enfance et de ses mirages, rêve petite-fille, un prince charmant vaut bien quelques larmes d'enfant !<br /> <br /> <br />
Répondre