LIT DE VERDURE de CATHEAU
Couchée
La nacelle d’osier où l’on me déposa
Et le petit lit bas de l’enfance muette
Le si grand lit carré de la jeune mariée
Une ancienne chanson
Et les couches de mousse les sables près des sources
Où j’aimais à rêver
Les lits de camp fiévreux les somnolents transats
Quand mon corps s'irisait
Les banquettes de cuir les canapés profonds
Retraites de lectures
Les hamacs de mystère les recoins parfumés
Ecrins de solitude
Il y aura un temps
Je les retrouverai
Je m’y endormirai
Dans mon lit de verdure
Catheau