arthemisia

Plus de Coca dans le frigo Elle doit comprendre mais …elle ne comprend pas. Il faut rester au milieu, devant, dans les lumières. Pourtant, personne ne voit ses yeux. Personne ne voit son cœur. Pfff !…Ça n’a pas d’importance. Il faut faire face. Il faut...

A la femme abusée Ils empilent des pierres, phalliques et agressives pour dire, je suis là, je règne sur cette terre, regardez-moi ! Obélisque de mâle, tu déchires le ciel ! Babel ! Ils ne comprennent pas qu’à côté de leur monde vivent des rondeurs douces...

Avec toi Elle : - "Ouh…ça glisse. Où m’emmènes-tu ? Je ne suis pas très rassurée. " Lui : - " Viens ! Suis-moi. N’aie pas peur. Ne marche pas près du bord. Et tiens bien ma main. Tu n’as rien à craindre. Tu vas voir, où nous allons, c’est merveilleux."...

:0054: :0054: :0054: :0054: :0054: :0054: :0054: :0054: :0054: :0054: Juliette me demande de vous transmettre le message suivant : Elle est en panne d’internet depuis presque un mois et sa connexion ne sera rétablie que dans trois semaines. Elle espère...

Petit Poucet Cailloux ronds Cailloux lisses Cailloux brillants Cailloux choux, hiboux, genoux et roudoudous Echangés entre nous Petits tout Petits riens Grains de vie Souvenirs d’amours Caillouteuses Bijoutées Encerclées Serties Dans la rondeur D’une...

La misérable petite histoire…* L’hiver meurt. Sur ton bourgeon. Derrière la porte rouge, il ne pleut plus. La verdure est notre lit. Et tout cela n’est qu’une misérable petite histoire secrète d’ébonite en fond d’œil. Capitonnée. Copyright © Arthémisia...

Dignité C’est l’heure exquise Le mot est dans le mot Ils ont tué l’espace J’écoute ton ventre Ta mer respire Chemine une dignité Copyright © Arthémisia – janv. 11 http://corpsetame.over-blog.com/

Commettre Tu as commis Une comète En abandonnant Tes objets D’existence Dans mon ciel Qui depuis Brille Plus. Puis tu t’en es allé Vers tes terres Lointaines Traîner La tristesse vide De tes poussières Étoilées Dans la vague si large De ton silence. Copyright...

Délices marins Mon jardin secret pousse entre ciel et mer et reçoit la caresse lisse des planches des marins. Des peaux amarinées, il porte les couleurs, ces transparences diaprées ou ces fortes marbrures, dans lesquelles se rencontrent les formes organiques...

Les fils du ven t Te souviens tu, Amour, des mots de nous enspiralés cet après midi là sur l’aile d’un cerf-volant ? Emmêlés, démêlés, noués et dénoués, tous pelotés de baisers, ils prenaient l’air, regardaient les ailleurs, touchaient le haut d’en bas,...